Incroyable non ???

Salut les copains,
Aujourd'hui je suis tombé la dessus et j'ai halluciné, je me suis dis une fois de plus qu'on est pas grand chose face à la nature !!!!
Je vous laisse lire !

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Killi_des_mangroves

A bientôt !

oui vraiment incroyable on aura bientot plus besoin de nous les hommes...........lol

Bonsoir !

si certains sont intéressés, je peux fournir quelques exemplaires ...

Jean-Marie

Wow, super !
C'est cool de voir que tu en maintiens !
Et du coup, tu a pu observer ce comportement d'auto-fécondation, ou tu as des couples ?

je me pose une question... auto fécondation veux dire gamète mâle et gamète femelle donc hermaphrodisme bis-fonctionnel. mais dans l'article il ne dis absolument rien a ce sujet.....
après la reproduction sans accouplement de gamète existe chez des vertébrés comme certain lézard , c'est la parthénogenèse. division de gamète femelle sans fécondation par un mâle. ce qui dans l'absolut genetique donne des clones.

je trouve dommage que l'article wikipedia soit si peux détaillé....

jean-marie, lâche toi et dis nous tous ce que tu a pus découvrir et observé sur cette variété.

Je rajoute ma source : http://secouchermoinsbete.fr/71200-le-killi-des-mangroves-peut-s-autofeconder

Sylvain, ils disent que c'est le seul vertébré connu à faire ça, donc je suppose que ce n'est pas une parthénogenèse ?...
Effectivement, Jean-Marie, si tu as plus d'infos !!!

une "femelle" ne peut pas s'autofeconder.
cela n'existe pas.
une femelle peut stoker la semence d'un mal pour féconder plusieurs portées sans la présence du mal mais c'est une fécondation décalée dans le temps mais pas une autofecondation est aut.

et si il n'y a pas de signe génétique d'adn mâle alors c'est de la parthénogenèse.

pour qu'il y ai autofecondation il faut un individus qui soit male et femelle en même temps et que les deux organes sexuels soit fonctionnel simultanément. c'est de l'hermafrodisme.
en eau de mer c'est relativement frequant mais il faut deux individu pour avoir reproduction (crevette, poisson)

bizard oui mais jean marie va surement nous ne dire plus

C'est vrai que du coup c'est pas très clair, je vais essayer de fouiner un peu plus dans la journée !

Bonjour,

K. marmoratus est hermaphrodite simultané.
Ses propres ovules sont fécondés par ses propres spermatozoîdes !

Jean-Marie

simple mais efficace !!!
Merci !

Kryptolebias marmoratus : Killi des mangroves
AquaBDD > Liste poissons eau douce > Catalogue photos > Rivulidae (Rivulidés) > Kryptolebias > marmoratus
La recherche par suggestions prend en compte le nom de genre, l'espèce et les noms communs.

Kryptolebias marmoratus : fiche poisson pour maintenance et élevage en aquarium.
DESCRIPTION DE KRYPTOLEBIAS MARMORATUS, KILLI DES MANGROVES
Le killi, un killi des mangroves, Kryptolebias marmoratus a longtemps été désigné sous le taxon invalide Rivulus marmoratus est un petit poisson occupan tout le pourtour des Caraïbes, depuis la Floride aux Etats-Unis pour la zone la plus nordique, et jusqu'en Guyane pour la région Sud de la zone de vie de cette espèce. Ainsi le killi de mangrove est trouvé sur trois continents! La chorologie le montre en Amérique du Nord, en Amérique centrale et en Amérique du Sud, des côtes orientales de la Floride (Indian River à Key West) aux Etats-Unis et les Bahamas à Cuba, la Jamaïque, les îles Caïmans, le Brésil, la Guyane française, les Antilles Néerlandaises, le Venezuela, à Belize, le Mexique, et même à Puerto Rico. Tout au long des Caraïbes, ce poisson occupe un biotope bien particulier : la mangrove (ce dont son nom populaire ne pouvait faire douter).
Kryptolebias marmoratus
Kryptolebias marmoratus
Cette espèce de killi Kryptolebias marmoratus est assez grande pour le genre, mesurant jusque 7,5 cm. Les couleurs sont plutôt ternes pour la famille mais c'est aussi un excellent camouflage naturel dans son écosystème préféré.

Ce poisson killi est reconnaissable par la présence d'une tache foncée entourée par un anneau jaune sur le côté du pédoncule caudal, juste avant la partie supérieure de la base de la nageoire caudale.

L'étude biologique constate que ce killi habite un milieu peu profond, constitué de boue, au fond des fossés, des baies, dans des marais et autres environnements d'eau saumâtre, et la zone de vie est commune aussi au crabe des terriers. Ces poissons peuvent résister à une forte pollution des eaux douces ou salées et partage son biotope avec le guppy Poecilia vivipara qui est beaucoup plus abondant dans une zone sympatrique. Kryptolebias marmoratus se trouve habituellement dans l'eau avec une faible teneur en Oxygène et il peut rester hors de l'eau pendant de nombreuses heures. Mâle ou hermaphrodite, les femelles ne semblent pas exister! Seulement environ 5% de la population naît mâle; mais après 3 à 4 ans, environ 60% de l'autofécondation hermaphrodite transforme tous les poissons en mâles secondaires par la perte de la structure et la fonction de femelle. La proportion des mâles dépend de la température de l'environnement. En dessous de 20 °C, la majorité sont des mâles, au-dessus de 25 °C tous sont hermaphrodites. Il est le seul vertébré connu d'origine naturelle qui soit autogame.

Ce poissons présente encore une autre particularité par la spécificité de la peau du Killi des Mangroves, Kryptolebias marmoratus. En effet, cet ex-rivulus peut survivre plusieurs semaines hors de l'eau ! C'est donc un champion à ce titre... Ce petit poisson, qui vit dans les marais et mangroves, connaît au cours des saisons, des assèchements de son environnement. Si l'eau revient dans un délai raisonnable, le killi des mangroves ne craint pas grand chose (c'est vrai pour tous les killies) car il est capable de vivre sur un tapis de feuilles mortes ou dans des creux d'arbres, et le plus souvent dans un trou de crabe, et tant que le milieu reste humide, tout va bien. Ainsi, malgré son statut de poisson, Kryptolebias marmoratus ne souffre pas d'asphyxie! Dans ces conditions, ses branchies sont inactives et passent le relais à la peau pour assurer la respiration. Elle est capable de laisser passer l'oxygène atmosphérique pour laisser en vie le killi des mangroves. Ce sont des ionocytes qui sont responsables de l'homéostasie osmotique du killi.

FICHE DE MAINTENANCE ET ÉLEVAGE DE KRYPTOLEBIAS MARMORATUS
Qualité de l'eau :
De nature benthopélagique non-migrateur, Kryptolebias marmoratus accepte l'eau douce avec un pH basique et plutôt une eau légèrement saumâtre. Mais le killi des mangroves est très tolérant (d'où la diversité de sont étendue géographique d'origine). Toutefois, cette espèce est très difficile à maintenir en aquarium!

Cohabitation et comportement :
Dans les eaux saumâtres le long de la côte Caraïbes, et même dans l'eau de mer pure, l'espèce hermaphrodite Kryptolebias marmoratus est présente là où le poisson vit dans les mangroves et cherche refuge dans les trous de crabe le long de la ligne de flottaison à faible amplitude (zone intertidale) et à des profondeurs très faibles (moins d'un mètre). C'est la seule espèce hermaphrodite dans le monde des Killies.

Alimentation et nourriture :
Le Kryptolebias se nourrit principalement de larves de moustiques, mais probablement aussi de petits crustacés aquatiques.

Protocole d'élevage et reproduction Kryptolebias marmoratus :
Kryptolebias marmoratus est, à ce jour, le seul vertébré connu dans le monde animal susceptible de pratiquer l'autofécondation : c'est un hermaphrodite, un poisson hermaphrodite dont les femelles sont très rares -voir inexistantes- dans le milieu naturel et les rencontres des mâles avec une femelle ne sont pas faciles! Après un âge de 3 ans le plus souvent, les poissons sont des mâles secondaires incapables de se reproduire.

DONNÉES SCIENTIFIQUES SUR KRYPTOLEBIAS MARMORATUS
Classification et taxonomie de K. marmoratus :
Classe : Actinopterygii
Ordre : Cyprinodontiformes
Famille : Rivulidae
Genre : Kryptolebias
Espèce : marmoratus
Rang : Espèce
Descripteur : Poey
Année description : 1880
Nom scientifique : Kryptolebias marmoratus
Noms communs : (fr) Killi des mangroves
Origine géographique, abondance :
Habitat naturel : Caraïbes terrestre
Continent d'origine :
Abondance : Rare
Maintenance de K. marmoratus :
Maintenance : très difficile
Volume ou type : Mini-aquarium
Taille : 6 à 7,5 cm
Auteur: Jef Fortier alias wistiti57, dernière modification le 03/02/2011, publié le 03/02/2011. 5895 lectures.
SUGGESTIONS D'ARTICLES

Hahaha, moins simple, mais complet pour le coup !!!!
Merci Manu !

Pour l auto fécondation
il y a eu c est dernier jour, qui a mis au monde 3 BB


Voila l article

Nature / Enviro
UNE FEMELLE REQUIN-ZÈBRE MET AU MONDE TROIS PETITS SANS PÈRE
Par Fiorenza Gracci Le 19 jan 2017 à 20h19 mis à jour 20 jan 2017 à 10h53
C'est une première : dans un aquarium australien, une femelle requin-zèbre séparée de son compagnon depuis 3 ans s'est reproduite... toute seule. De quoi remettre en question les connaissances sur la parthénogénèse.


Un petit requin-zèbre © Gp258/WikimediaCommons/CC-BY-SA-4.0
Pendant cinq ans, le mâle et la femelle requin-zèbre de l'aquarium Reef HQ de Townsville (Queensland, Australie) ont fait plusieurs portées ensemble. Puis, pour des raisons d'espace, en 2013 ils ont été placés dans deux bassins différents. Et en avril 2016, à la stupeur des biologistes marins en charge de leur suivi, la femelle, appelée Leonie, a pondu des oeufs d'où ont éclos trois petits !

Les scientifiques ont d'abord cru à un phénomène connu chez les requins et les autres élasmobranches (requins et raies) : la conservation du sperme, après l'accouplement, dans une poche de la femelle appelée spermathèque. "Ce stockage, qui dure de 5 mois à 3 ans selon les espèces, permet la reproduction à des moments où les rencontres avec le sexe opposé deviennent rares, pour des raisons diverses", indique Pascal Sourdaine, professeur de biologie marine (Université de Caen Normandie).

Des petits presque identiques à la mère... mais pas tout à fait

Mais les analyses ADN, c'est à dire les empreintes génétiques utilisées comme tests de paternité, n'ont pas confirmé cette explication. Comme le décrit la publication scientifique parue dans Scientific Reports, en comparant 14 portions du génome des petits avec ceux de leur mère et du père putatif, les chercheurs ont conclu que les premiers étaient nés par "parthénogénèse". Soit un mécanisme de reproduction asexuée où la femelle féconde toute seule ses propres ovocytes.

Comment est-ce possible ? "Chez les vertébrés (dont les requins), détaille le Pr. Sourdaine, la parthénogénèse est appelée automitique. L'ovule fusionne avec un cellule dite globule polaire, qui joue le rôle du spermatozoïde. Il s'agit de l'une des deux cellules "sœurs" de l'ovule, c'est à dire formées lors des mêmes divisions cellulaires, pendant l'ovulation." Résultat : les petits sont presque identiques génétiquement à leur mère, mais pas tout à fait, car une partie de leurs chromosomes a été recombinée au moment de la formation de l'ovule (qui se forme grâce à un procédé de division cellulaire appelé méiose). Ils ne sont pas des clones.

Un mécanisme de reproduction de survie

Les biologistes voient la parthénogénèse comme un atout pour les animaux lorsque la densité de population est sur le déclin : sans trouver de partenaire, une femelle peut produire une nouvelle génération. Le désavantage est que celle-ci sera génétiquement moins variée que si elle avait été produite en mélangeant l'ADN de deux parents. Mais même ainsi, elle représente une bouée de secours pour une population en perte d'effectifs.

Avant le requin-zèbre Leonie, cette capacité d'auto-fécondation avait déjà été observée chez des requins-marteau (en 2007), des poissons-scie et d'autres espèces de poissons cartilagineux. Certains poissons osseux, oiseaux et reptiles en sont aussi capables. Mais dans aucun cas décrit, les femelles ne s'étaient accouplées avec des mâles auparavant !

La parthénogénèse pourrait être plus fréquente qu'on ne le pense

"La nouveauté de cette étude est qu'elle a suivi pour la première fois toute la vie reproductive d'une femelle, souligne Pascal Sourdaine. Même si on ignore encore la fréquence de la parthénogénèse dans la nature chez ces espèces, celle-ci pourrait être plus élevée qu'on ne le pense."

Autrement dit, loin d'être un dernier recours, ce mécanisme pourrait être un mode de reproduction parmi d'autres dont disposent les femelles de certaines espèces. Une bonne nouvelle en tous cas pour le requin-zèbre, qui figure sur la liste rouge des espèces menacées d'extinction.

A l'aquarium de Townsville (ville de la côte nord-est de l'Australie, située dans l'État du Queensland), les biologistes attendent impatiemment d'observer les capacités de reproduction des trois filles de Leonie, une fois qu'elles auront atteint la maturité sexuelle. Seront-elles capables de se reproduire avec des mâles ?

Très intéressant tout ça.

en tous cas c'est complet comme infos cool

merci jean marie et manu pour c'est explications, nous somme donc bien en présence d'hermaphrodisme bifonctionnel.

c'est possible dans ce cas car il y a mélange des gamètes en dehors du corps.

les plus connus des hermaphrodite bifonctionnel sont les escargot (pas tous au passage) mais fécondation interne oblige, il faut deux individus pour obtenir deux pontes.

pour les crevettes lysmata qui sont aussi hermaphrodite bifonctionnel, c'est très fréquent d'avoir deux individus grainée en même temps mais jamais avec un seul individu dans le bac.

pour les poisson aussi hermaphrodite il y a le fameux "nemo" Mais ici nous ne somme pas devant un hermaphrodisme bifonctionnel car les amphiprions sont tous des mâle a la naissance et seul le plus gros et dominant devient femelle et ce reproduit avec le plus beau mâle.
là ou cela deviens encore plus curieux c'est que si la femelle meure et bien son mâle qui a déjà procréé en temps que mâle, vas alors muter en femelle et se reproduire de nouveau mais avec la fonction femelle.

autre espèce d'eau de mer hermaphrodite, le petit gobiodon okinawae.
là c'est encore différant car a la naissance il y a mâle et femelle mais celons les individus en présence, ils peuvent choisir de changer de sexe pour former un couple et , encore plus fun, ils peuvent le faire plusieurs fois dans leur vie.

Ah j'avais pas vu ce post! K. marmoratus est en effet très intéressant à observer. Quand Jean-Marie a eu l'occasion de s'en procurer, via la Martinique, il n'a pas hésité!

L'avantage c'est que dans un couple, si t'en perds un, ben c'est pas grave.

Par contre, les conditions de maintenance sont particulières:

on peut très bien mettre de pluie à 100% comme de l'eau très chargé en sels.

Un collègue du KCF en maintient un dans un terrarium (comme Françis) et parfois le retrouve posé sur une racine hors de l'eau.

Excellent le comportement de ce poisson. 

Super, donc il aime aussi être hors de l'eau, ce n'est pas seulement de la survie !!!

Pour en rajouter une couche, un autre killie qui aime bien sortir de l'eau!



Couvercle recommandé!!!

haaaaaaaaaaaaaaa la nature, quelle beauté !!!!!
Merci !

c'est donc des amphibiens ?