Elevage artémia

bonjour tout le monde.

Je vien d'avoir une idée.
Vu que j'aimerais que mon installation fasse le moins de bruit possible, je me demandais si à la place du bulleur, je ne pouvais pas mettre un barreau aimanté et un agitateur magnétique dans le fond à faible vitesse?
Juste assez pour donner un mouvement.
Ca ne poserait pas un pb?
Genre aération de l'eau, ou encore risque de casser les coquilles ou autre?

Merci

rami-rom a écrit:bonjour tout le monde.

Je vien d'avoir une idée.
Vu que j'aimerais que mon installation fasse le moins de bruit possible, je me demandais si à la place du bulleur, je ne pouvais pas mettre un barreau aimanté et un agitateur magnétique dans le fond à faible vitesse?
Juste assez pour donner un mouvement.
Ca ne poserait pas un pb?
Genre aération de l'eau, ou encore risque de casser les coquilles ou autre?

Merci

Bonjour, tu peux pour des nauplii (48 heures) pas pour une maintenance à long terme. Pour l'aération, c'est dépendant de la densité de cystes à faire éclore et du volume du contenant.

Ouki, cool, je voulais justement faire juste un élevage de nauplies.

Mais pourquoi pour les artémias je ne peux pas?
Même pour l'élevage il faut une aération ou un mouvement d'eau?
Le bulleur ne sert que pour éviter que les coquilles et les oeufs restent collés.
Donc si on transvase les artémias, plus besoin non?

Disons que je ne connait pas d'agitateur électrique suffisament puissant pour brasser un volume important.

Sais tu que la force d'un agitateur magnétique est corrélée avec le volume d'eau à brasser. A ma connaissance, au delà de 5 litres, il n'y a plus d'intérêt. A moins que tu possèdes une bète de concours .

Au fait : marque et puissance de ton agitateur ???

Volume à agiter ???

Je sais tout ça oui ^^, je m'en sert tous les jeudi matin en TP de chimie ^^.

Et c'est justement pendant mon tp de ce matin que j'ai eu cette idée.
Pour la marque et la puissance je ne sais pas encore.
Je dois voir ça avec l'école cette semaine.

Sinon, en général, on utilise des volumes de 1 ou 2L max pour l'élevage d'artémia pour les alevins.
Donc je pense que ça doit passer.

Dans ce cas d'accord, je fais toujours la différence entre éclosion et maintenance (ce qui n'est pas pareil). J'ai cru que tu voulais avoir un cycle complet de croissance.




Et comme je ne suis pas un , j'oublie vite (Tiens, Steph, après tes , j'ai pu trouver une utilité à ). Je sais, c'est pourri.

Si éventuellement je peux faire une fois ou deux un cycle complet j'aviserais, mais dans un premier temps, je veux surtout avoir des nauplies

Merci pour ces infos

rami-rom a écrit:
Merci pour ces infos

De rien (tu es dans la recherche scientifique ???)

Euhhh lol,

Je suis en école d'ingénieur de Chimie, je suis en première année (soit bac +3).
Mais encore dans la recherche scientifique.
Mais j'ai envie d'entrer dans la police technique et scientifique.

rami-rom a écrit:dans la police technique et scientifique.

Tu te feras chier chez eux.

rami-rom a écrit:Euhhh lol,

Je suis en école d'ingénieur de Chimie, je suis en première année (soit bac +3).
Mais encore dans la recherche scientifique.
Mais j'ai envie d'entrer dans la police technique et scientifique.

wow, que de cerveaux bien faits !!!!!!!!!!!!!!!!!!

et après, quand tu seras devenu Expert à Manhattan, tu me signeras un autographe, dis ?!





(intéressant, en vrai)

que veux-tu, Seb, tout le monde n'a pas une carrière de star internationale...
et vive la vodka herbe de bison

Pour info sur l'élevage d'Artemia : http://mysis-forum.niceboard.com/Purification-maintenance-elevage-Purification-maintenance-breeding-c5/Articles-sur-la-maintenance-f3/Elevage-d-Artemia-salina-t9.htm

Technique expérimentale d’une culture d’ Artemia salina en moins de 20 jours




I – Généralités

Les Artemia salina sont des crustacés très employés comme l’une des premières nourritures vivantes destinée aux alevins ou comme nourriture riches aux adultes, en fonction du stade larvaire. L’évolution de l'Artemia salina du cyste à l’adulte dépend étroitement de nombreux paramètres physico-chimiques et de la biodisponibilité du phytoplancton consommé. De nombreux travaux sur l’élevage intensif des Artemia salina ont montré qu’en fonction du phytoplancton utilisé (taille, valeur nutritive, toxicité phytoplanctonique etc), la croissance et la viabilité d’une population d’artemia ne sont pas toujours optimales. Le point crucial pour cette étude a été de montrer l’intérêt d’un choix multiple en espèces phytoplanctoniques adaptées aux différents cycles de développement de l’artemia. Les paramètres physico-chimiques et édaphiques ont été abordés dans l’article de maintenance des Artemia salina.

II – La stratégie

La stratégie de cette étude a été d’apporter avec un système de goutte à goutte, différentes espèces phytoplanctoniques cultivées séparément associées à un élevage de zooplancton fin : les radiolaires. Les radiolaires sont des protistes, appartenant à la classe des actinopodes. Ils sont de très petite taille (de 50 à 200 µm en moyenne). Les Radiolaires, sont marins, vivent pour la plupart à l'état d'individus isolés. Il peut exister des colonies de radiolaires. Les radiolaires ont un squelette siliceux, le corps unicellulaire est entouré d’une membrane chitineuse d’où sont émis des pseudopodes. Les radiolaires se nourrissent de phytoplanctons, de bactéries et de microorganismes marins fins.



Culture des radiolaires sur agitateur électromagnétique :



Les espèces phytoplanctoniques utilisées sont : la Chlorella Stigmatophora (environ 10 µm), qui est une algue unicellulaire aussi riche, d’un point de vue nutritif, que la spiruline. La Dunaliella salina, aussi grosse que la Chlorella, est une micro-algue capable de produire énormément de caroténoïdes. Les Scenedesmus sp. qui sont des micro-algues pluricellulaires non mobiles, composées de 4 cellules. Et Nannochloropsis oculata qui mesure 2 µm de long, micro-algue très utile dans l’élevage des rotifères marins.



Tous ces microorganismes sont cultivés à part, dans des bioréacteurs séparés et protégés de toute contamination possible.

III – La technique

Les cystes éclosent dans un récipient brassé (agitation par agitateur magnétique) non aéré. La salinité est de 1030 à 25°C. Au bout de 48 heures, les nauplii sont isolés et lavés à l’eau de mer stérile puis injectés dans un bac de 15 litres de grossissement (salinité : 1025, température 26°C, éclairage artificiel 18h - 1W/ litre d’eau). Ce bac reçoit le mélange phytoplanctonique et radiolaire, de manière discontinue.



Au fond, on observe les tuyaux d'alimentation en phytoplancton


Un tuyau de vidange réglé sur le même débit que les 5 arrivées du phytoplancton et des radiolaires, permet de maintenir le système « semi-ouvert ». Afin d’éviter que les nauplii soient éliminées pendant la vidange, un diffuseur en céramique est fixé à l’amont du tuyau de vidange. Ce diffuseur est nettoyé à l’acide (HCl 6N) toutes les semaines pour éviter le colmatage. Le bac est brassé avec un diffuseur à air classique. Les bulles sont de grosses tailles pour éviter l’écumage des nauplii. Les nauplii vont rapidement grossir et muer frequement (l'ancienne cuticule pend souvent à l'extremité de la "queue"). Au bout, dune quinzaine de jours, les artemia donneront des subadultes semblables aux adultes, mais les femelles ne présentent pas de sacs ovigères, à ce stade là. Au bout de 17 jours, les premières reproductions se déroulent sans problème et l'on commence à percevoir les sacs ovigères des femelles.

EN COURS DE REDACTION : PROTOCOLE VALIDE PAR 3 PERSONNES EN AVEUGLE

wéééé flambeur moi aussi jpeut le faire lol
mais en beaucoup moin technique c'est possible? parceque j'ai pas tous le materiel pour etre dans les meilleur condition

a l'ancienne ça ira finalement

dsl pour le message qui sert a rien mais j'ai bien rigoler en lisant ça ( non non c'est interessant comme etude)

Dans ce cas là :

- Quel est ton taux de nauplii arrivant au stade adulte ?
- Quelle nourriture utilises tu ?
- La pérénité de ta culture est-elle assurée ?
- Combien de cycles de reproductions tu peux mettre en place sachant que la moyenne actuelle (en labo est de 4) et nous montons à 10 avant apparition des cystes de survie ?

Parce que si c'est pour avoir une 15 aines d'Artemia adultes, aucun intérêt.

Ces quelques articles mis en places sont là pour donner "un plus" à ce forum. Car rien est plus chiant que de trouver les mêmes infos d'un forum à un autre (au bout d'un moment, ils se ressemblent tous). Ces articles existent déjà dans mon forum. C'est un sujet abordé avec Steph. Voilà

macropodus a écrit:Dans ce cas là :

- Quel est ton taux de nauplii arrivant au stade adulte ?
- Quelle nourriture utilises tu ?
- La pérénité de ta culture est-elle assurée ?
- Combien de cycles de reproductions tu peux mettre en place sachant que la moyenne actuelle (en labo est de 4) et nous montons à 10 avant apparition des cystes de survie ?

Parce que si c'est pour avoir une 15 aines d'Artemia adultes, aucun intérêt.

Ces quelques articles mis en places sont là pour donner "un plus" à ce forum. Car rien est plus chiant que de trouver les mêmes infos d'un forum à un autre (au bout d'un moment, ils se ressemblent tous). Ces articles existent déjà dans mon forum. C'est un sujet abordé avec Steph. Voilà

Tout à fait!
On peut toujours bidouiller, mais pourquoi se priver de faire mieux, de faire maitrisé si on peut ?
Si on a la chance d'avoir un article qui donne toutes les conditions pour que ça marche de manière optimale (pas du copié-collé de ce que machin a entendu dire), ça peut faire gagner du temps & de l'énergie à certains d'entre nous.

Qu'on me donne le pouvoir magique de créer des post-its!!!!!!!!!!!!!!
Après je nettoie, je range...
purée, femme de ménage virtuelle, le rêve de ma vie!

Et surtout n'utilisez pas de levure pour nourrir vos artemia : vous aurez quelques artemia .... mais vides sans aucune valeur nutritive pour vos poissons.

Les radiolaires sont un plus car de nombreux travaux montrent que les artemia ne se nourrissent pas que de phytoplancton. Les "infusoires marins" seraient intéressants mais à l'heure actuelle, je n'arrive pas à conserver mes souches à long terme.